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[ Amitiés ] [ Cadeaux ]
pour mes deux fils
10/08/2005 01:54
Pour toi, mon enfant... Un certain jour, je t’ai donné la vie Un certain jour, je t’ai sacrifié ma vie Pas un jour je n’ai regretté, pas une fois je n’ai lâché Je t’ai donné ma jeunesse et mes rêves Pour toi, j’ai réalisé des rêves. Un certain jour, j’ai cessé d’exister Un certain jour, je suis devenue ta maman Pas un jour, je n’ai cessé de t’aimer Pas une seule fois, j’ai baissé les bras Pour toi, je me suis battue et me bats encore. Un certain jour, je t’ai donné ma vie Un certain jour, je t’ai gardé près de mon coeur Pas une fois j’ai hésité, pas une fois je me suis résignée. Un certain jour, tu m’as donné un but Un certain jour, tu m’as donné l’amour, le vrai Toute ma vie, tu seras mon ange car Dieu m’a donné Son plus beau joyau : TOI ! Je t’aime ! ...ta maman
  
à ma fille
10/08/2005 01:41
À ma fille !
Je me souviens d’hier Du jour de ton arrivée. Comme nous étions heureux et fiers, De notre premier bébé.
Dans les bras de ta mère Tu gémissais à petits cris, Accueillant ton arrivée sur terre De sourires et d’homélies. Puis nos larmes telle une rivière, Ont bercé ta venue Nos yeux brillaient de lumière Comme tu étais menue.
Je te revois sommeillante Dans ton petit nid de verre Cendrillon était scintillante Emmitouflée dans le satin vert Je voyais en toi l’aisance Des anges du paradis, Aussi jolie que les espérances De toutes nos allégories.
La beauté de ta mère Ton petit nez retroussé, Tu ressemblais aussi à ton père De moi, le teint foncé. Née sous une bonne étoile Celle des Reines et des Rois Le ciel sera ta cathédrale Un jour on entendra ta voix.
Devant la pouponnière Parfois je faisais le bouffon Pour attirer à ma manière L’attention de son poupon. Je frappais dans la vitre Je faisais le comique, J’étais le roi des pitres, Tu aurais du voir le con.
Je revois ta mère Comme elle te cajolait gaiement Veillait sur ton bien-être Te berçait dans ses bras aimant. Elle accompagnait chacun de tes rêves De tendresse, de baisers charmants Elle qui avait souffert T’aimait profondément.
Je me levais la nuit Assurant la relève Te berçais ainsi Le biberon à tes lèvres. Tu aimais me retenir En pleurant de ton mieux Pour t’aider à te rendormir Je fredonnais un peu.
Ton premier bain Ton premier rot, Ton premier rire Tes premiers mots, Autant de souvenirs Sur la tablette de mes trophées Ils viendront me rappeler Que je t’ai vu grandir.
Pour ne rien manquer J’ai acheté un appareil photo, Par centaine je t ai prise Sous tes angles les plus beaux. De face ou de profil Assise ou bien debout Dans l’album de famille Ton visage m’était doux.
Je t’ai regardé grandir Je t’ai regardé vieillir J’ai même accepté, De te voir un jour partir. L’adulte en devenir Quittera bientôt le nid, Pour vivre son aventure Et faire fleurir sa vie.
De ton père qui t’aime




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